En quoi passer d’un réseau de service à un autre affecte-t-il les participants ?

Fethullah Gülen

La pluralité des objectifs et des ressources au sein du Mouvement signifie que, lorsque des gens changent de réseau, les conséquences en sont minimes en termes d’amélioration et d’efficacité pour leur contribution comme pour le réseau. En outre, au fur et à mesure que l’éventail des réseaux de service possibles et de choix s’étend avec le développement au sein du Mouvement du champ des missions et des activités, quitter un groupe pour un autre devient un événement moins dramatique pour la personne.

Les gens ne rejoignent pas les réseaux de service sur une seule base personnelle, et ils n’y agissent et travaillent pas par intérêt personnel. Ils le font grâce à des canaux relationnels : amis, voisins et associations professionnelles. Les individus ont l’occasion, dans les réseaux de service, de se connaître mutuellement comme des êtres humains. Cette fraternité informelle développe une sympathie mutuelle qui contribue à l’intimité, à la cohésion sociale ou à la solidarité. Le Mouvement n’a, par conséquent, pas besoin d’un comportement cérémoniel et formel, de rituels, symboles, slogans, costumes ou badges pour entretenir une identité ou une unité. Les nouveaux venus conservent leurs relations avec des gens extérieurs au Mouvement. Ils ne sont pas incités à laisser tomber ou négliger qui que ce soit.

La participation au Mouvement se fonde sur le partage d’informations, l’échange et l’interaction, et sur un rôle actif assumé dans l’action collective. Elle prend la forme de cercles fondés sur l’amitié. Elle est contextualisée : les gens y ont des amitiés et des intérêts simultanés et multiples, et des engagements professionnels et altruistes. Les échecs qui peuvent survenir pour une raison ou une autre ne sont par conséquent pas supportés par la personne dans la solitude et l’isolement.